Après avoir reçu Saycet et Thylacine, Fakear rejoint le cercle très fermé des compositeurs français qui ont l’opportunité de composer au château de Versailles.
Un endroit propice à la composition
Le château de Versailles, patrimoine touristique emblématique, attire chaque année une multitude de spectateur (plus de 8 millions en 2018). Des spectateurs venus s’éblouir devant l’étendue artistique qui réside dans les miroirs, les lustres mais aussi les jardins qui entourent le château. C’est dans ce lieu qu’une carte blanche a été lancée auprès d’artiste électro. Thylacine en 2019 pendant plus d’une journée et plusieurs nuits. Saycet en 2021 qui a décidé de s’imprégner des lieux une semaine entière pour composer son oeuvre. Cette année Fakear est au château de Versailles pour nous faire découvrir comment il s’est approprier les lieux en nous proposant un nouveau titre original.
Fakear, l’artiste
Inspiré par ses deux parents professeurs de musique, il débuta la musique avec l’aide de deux amis, Gabriel Legeleux, dit Superpoze, et Zazo. Le nom de scène Fakear vient de la construction de Fake ear qu’on traduit par « fausse oreille » ou « fausse musique », qui fait référence au tournant qu’il a opéré entre le rock et la musique électro. Vient ensuite plusieurs EP comme Morning Japan et Sauvage avant son premier album Animal en 2016. Un album qui assoit sa position de figure importante de la scène électro française. Avec une patte artistique reconnaissable entre toute avec des sons exotiques et inspirés de ses multiples voyages.
Après Animal en 2016, All Glows en 2018 et en dernier Everything will grow again, Fakear semble nous avoir teasé un nouvel album pour bientôt suite au report de sa tournée l’an passé à cause de la crise sanitaire. Il se pourrait qu’on entende encore beaucoup parler de cette artiste qui semble ne pas avoir tout dit.